Fall mood with my dog

Lorsque je me balade avec lui, j’ai souvent ce sentiment de revenir en enfance, cela me rappelle ma chienne Framboise une très belle Colley avec qui je partageais tout quand j’étais petite. Nous avions exactement le même âge et j’ai grandi à ses côtés, j’étais alors encore fille unique et je la considérais comme ma « soeur ». Nous avions tissé un lien très fort, à cette époque, mes parents travaillaient beaucoup et ils me laissaient parfois seule avec elle quand je n’avais pas école. Quand ma maman partait travailler et que j’étais encore dans mon lit emmitouflée, Framboise glissait sa truffe dans l’ouverture de la porte de ma chambre et je n’avais plus qu’à lui dire: viens !  Et elle rappliquait à mon chevet 🙂 Maman n’était pas franchement pour, car elle mettait du poil partout sur la moquette,  mais moi je m’en foutais un peu à vrai dire, ce qui comptait, c’était de l’avoir auprès de moi, je me sentais en sécurité. C’est à mes dix ans qu’elle a disparu, un jour elle est partie et on ne l’a jamais retrouvé… J’étais profondément triste et je pense encore souvent à cette complice 🙂 Je n’ai plus jamais eu de chien jusqu’à Oslo. Je dois dire que lui aussi il tapisse l’appartement de poils, heureusement que la moquette ça ne se fait plus, je dois passer presque une fois par jour l’aspirateur. Je me fais souvent gronder parce que je le laisse monter sur le lit, et qu’il éparpille ses poils sur la parure de lit. Cela me joue parfois des tours car je n’ai pas une autorité irréprochable envers lui, mais je l’aime tellement et j’essaie de prendre soin de lui du mieux que je peux. Même si il ne faut pas oublier qu’avoir un chien c’est aussi beaucoup de responsabilités, au fond c’est comme un enfant.