Voyage de Presse avec Garmin France
Hello vous,
Le 26,28 et 28 août dernier se déroulait l’UTMB 2016, pour cette occasion j’ai eu la chance d’y être invitée par Garmin.
L’UTMB
1 évènement, 5 courses :
- UTMB 170 km – 10 000 m D +
- CCC 101 km – 6100 m D +
- TDS 119 km – 7250 m D +
- OCC 55 km – 3300 D +
- PLT 290 km 26 000 m D +
L’UTMB UNE ORGANISATION FOLLE !
L’UTMB c’est 19 communes traversées entre la France, l’Italie et la Suisse.
La course :
- 87 nations différentes
- 10 cols à plus de 2000m d’altitude
- 7500 coureurs
La logistique :
- 2000 bénévoles mobilisés
- 53 points de contrôle
- 38 points de ravitaillements
- 37 médecins présents
- 11000 sacs à gérer
Le parcours :
- 3 pays traversés
- 378 km balisés
L’évènement :
- 50 000 visiteurs au salon ultra trail
- 16 000 supporters
Le ravitaillement :
- 50 000 Tucs (oui je parle bien des TUCS les gâteaux apéritif, vous ne rêvez pas 😀)
- 23 000 barres de céréales
- 9000 bananes
- 400kg de saucissons
- 1500 kg de fromage
- 15 000 litres de Cola
- 9700 litres de soupe
- 6000 canettes de bière
Vous l’aurez compris c’est un ravito spécial montagnards ! Il y a beaucoup de salé dans ce ravitaillement afin de pallier à la déshydratation.
Cette course mythique est le saint graal pour tous trailers et traileuses confimé(e)s. Ceux qui s’engagent à courir sur ce massif ne sont pas des débutants. Pour pouvoir obtenir un dossard, il faut cumuler des points en participant à de plus petits trails. Ces points vous permettront alors de vous inscrire et d’espérer être tiré au sort pour la prochaine édition. Ces cinq courses confondues sont extrêmement difficiles, il faut le voir pour le comprendre. L’organisation a mis en place cette attribution des dossard afin de décourager le coureur du dimanche inexpérimenté de s’aventurer sur ces sentiers.
L’UTMB est un ultra trail, ultra parce que on ne parle pas de quelques dizaines de kilomètres, mais bien de 170 kilomètres à travers le célèbre massif du Mont-Blanc.
Cette année, pour la 14e édition le départ s’est fait à 18h00 à Chamonix, plus de 2000 coureurs se sont élancés dans cette aventure surhumaine. Les conditions métrologique au départ étaient plutôt bonnes, mais la chaleur n’a pas cédé sa place à la fraicheur avant 21h.
Pour ma part, je suis arrivée avec l’équipe Garmin Vendredi pour le déjeuner. Nous étions présents au départ des coureurs et mon coeur était chargé d’émotions. Je ne saurais vous décrire ce moment si particulier avec les bons mots. Des coureurs embrassaient leur compagne, serraient leurs enfants et certains versaient quelques larmes… Je vous le rappelle ces coureurs s’élançaient sur le plus haut sommet d’Europe. Une fois le top départ donné, une marée humaine s’est élançé, 87% d’hommes et 13% de femmes.
Nous nous sommes ensuite rendu au point de ravitaillement à St Gervais, les coureur(e)s étaient alors à un semi marathon après moins de 2h de course, il leur en restait alors 150 km !
Puis aux alentours de 21h, nous sommes allez sur un second passage à Contaminies Montjoie. Enfin après avoir dîner avec vue sur les coureurs (oui nous sommes injustes mais enfin nous n’avons pas lésiné sur les encouragements, après tout nous étions là pour ça!) nous avons pris un chemin vers Notre dame de la Gorge dans la nuit emprunté par les coureurs qui illuminaient le parcours avec leur lampe torche. Le compteur approchait alors près de 40km et ils arrivaient sur la toute première barrière.
Je vous explique, le parcours comptait plusieurs points de passages avec un temps limité pour le franchir. Lorsque les coureurs n’atteignaient pas ce point, ils devaient s’arrêter. Le point de Notre dame de la Gorge était sans doute le plus sévère, car on se doute bien que si un(e) coureur(e) n’atteint pas ce point dans le délai autorisé, il y avait alors peu de chance, qu’il ou elle arrive à Chamonix.
Le jour suivant, nous sommes littéralement tombés du lit, après seulement 5h30 de sommeil, levée 6h du matin, je vous avoue que je n’avais pas bien les yeux en face des trous ! Mais lorsque que l’on se rappelle que les coureurs ont passé la nuit dehors dans la montagne à gravir le massif, on se dit que l’on a pas de quoi à se plaindre ! Tenue de rando enfilée (ou presque) car je n’avais pas vraiment des chaussures adaptées aux sentiers du Mont-Blanc. Avec la team Garmin nous nous sommes rendus à Champex en Suisse proche, pour prendre notre petit déjeuner et voir les premiers coureurs passer. Ils étaient alors à environ 115 km et la foulée était toujours aussi fraîche, un mot : INCROYABLE !
Ensuite nous avons fait un randonnée au départ de la Forclaz vers La Giète à contre sens des coureurs, 1h de montée et 45min de descente pour revenir. Le sentier était étroit et nous guettions l’arrivée des coureurs. Nous y avons croisé Ludovic Pommeret notre petit frenchie !
Pour le déjeuner nous sommes allés à Vallorcine, où les coureurs étaient alors à 151km ! La souffrance commençait à se lire sur les visages des coureurs, pour cause, le soleil tapait fort ! Des conditions très difficiles pour l’ensemble des participants.
15h30 nous repartions direction l’arrivée à Chamonix !
16h02 Ludovic Pommeret franchit la ligne d’arrivée après 22h02 min d’efforts intenses, 170 km avalés par ses guiboles musclées et 10 000 m de dénivelé positif gravis pour notre frenchie ambassadeur de la marque Hoka One. À l’arrivée il confia au speaker que cette course comme chacune de ses courses est dédiée à son papa. S’enchaînent alors à l’arrivée le Lituanien Gediminas Grinus et l’Américain Tim Tollefson.
Les émotions s’enchainent, une petite larme à l’oeil s’échappe en voyant ces hommes au mental d’acier !
19h on guette alors l’arrivée de la première femme, une frenchie encore et également ambassadrice Hoka One Caroline Chaverot. Hoka a misé sur des champions !
À son arrivée encore une fois j’étais stupéfaite par son courage immense à 39 ans et après 25h15 min de course elle franchit la ligne d’arrivée. L’émotive que je suis ne put s’empêcher d’avoir une seconde petite larme pour cette grande dame ! La musique « Vangelis Conquest of Paradise » diffusée à l’arrivée donnait des frissons ! Me revoilà sans mots assez grands et forts pour exprimer mes émotions et mes sentiments. C’est pourquoi je vous invite à visionner ma vidéo 🙂 S’enchaînent alors l’arrivée de la Suisse Andréa Huser et l’ Espagnole Uxue Fraile Azpeitia.
Sorry pour la qualité de ces deux photos j’avais oublié mon appareil photo à l’hôtel 🙁
Bilan de l’UTMB 2016 : EMOUVANT et INTENSE
Une chose est sûre lorsque mes séances de course à pied seront difficiles, j’aurais une pensée pour ces héros qui ont fait vibrer nos coeurs le temps d’un week-end !
Parce qu’il y a tous les autres, ceux qui ont passés une nuit dehors et une journée à supporteur la chaleur dans la journée et qui sont arrivés la nuit suivant, ceux qui sont arrivés à 12h le dimanche alors qu’ils avaient pris le départ un vendredi à 18h, tous et toutes sont autant aussi méritant(e)s, eux aussi sont des héros ! Bravo à eux pour leur courage malgré la difficulté.
Le dimanche matin…
crédit photo @amelietauziede
Je tiens une nouvelle fois à remercier Garmin France de m’avoir permis de vivre cet évènement incroyable, il faut le vivre pour le comprendre !
Garmin est pour le coup leader en terme de montre réservé à ce type de compétition avec la Fenix 3 qui a une automonie allant jusqu’à 50 heures en mode UltraTrac ; jusqu’à 20 heures en mode d’entraînement ; jusqu’à 6 semaines en mode montre classic. Pensez bien qu’ils courent au minimum 22h pour le meilleur d’entre eux.
Merci à ceux et celle qui sont resté(e)s avec moi jusqu’à la fin de l’article, cet article était long mais légitime ♡
15 Comments
Guillaume BEI
30 août 2016 at 14 h 13 minSuper article, cette course est mythique et d’une exigence folle…
Amélie Tauziede
30 août 2016 at 14 h 23 minHello Guillaume 🙂
Oh ça oui, il faut atteindre un sacré niveau pour s’y confronter !
Guillaume BEI
30 août 2016 at 14 h 29 minJe vais encore me contenter des Marathons 🙂
J’ai vu que tu es photographe, tu fais uniquement des photos pour ton site (culinaire/running) ou tu as un endroit où on peut voir ton travail ?
Amélie Tauziede
30 août 2016 at 14 h 47 minOui, https://www.flickr.com/photos/68136171@N06/
J’ai du retard, il est pas tout à fait à jour car j’ai deux séances qui n’y sont pas, je fais du reportage, du portrait, mode surfwear /sport et food 🙂
Guillaume BEI
30 août 2016 at 14 h 58 minMerci, vraiment sympa ta galerie 😉
(canon 135mm pour tes portraits ? :D)
Amélie Tauziede
30 août 2016 at 17 h 15 minNon je n’ai qu’un 50mm, j’ai appris avec cet objectif, j’ai testé une quantité d’optique et je trouve que c’est celui qui me correspond le mieux finalement 🙂 Mais pour des choses très particulières j’utilise d’autres optiques mais ça reste ponctuel
Guillaume BEI
30 août 2016 at 18 h 09 mindac 😉 c’est mieux avec un nouveau compte instagram pour voir tes photos 😉
POPPI
30 août 2016 at 18 h 13 minCoucou Amélie !
Et bien ta vidéo avec la musique, toutes ces photos et ton récit (jusqu’au bout !)he donne la larme à l’oeil…
Quel courage, quel challenge ! ce type d’épreuve reste un mystère pour moi. 170 km avec en plus du dénivelé, cela me paraît complètement irréel ! Un grand bravo à tous ces sportifs !! Que d’émotions, je n’imagine même pas ….
Jone
30 août 2016 at 21 h 07 minTrès très belles photos que j’ai eu l’occasion de découvrir sur ta nouvelle page Instagram! Ca avait l’air vraiment génial comme séjour. Une superbe course mais vraiment dure d’après ce que j’ai pu lire sur ton article… Je vais continuer mes petits tours le long de la plage ahahah 😉
Aude (ode.comnal)
31 août 2016 at 6 h 42 minC’est avec plaisir que je suis restée jusqu’à la fin de ton article, et un seul mot : WAHOU
Ca devait être une expérience folle, en tant que coureur bien sûr mais aussi en tant que specateur, tu m’étonnes que tu avais la larme à l’oeil à leur arrivée !
Ton article et tes photos sont encore une fois vraiment superbes 🙂
Bonne journée à toi ! 🙂
Louise
31 août 2016 at 8 h 22 minTrès bien résumé :). C’était vraiment magique, je n’ai pas pu voir les arrivés que les départs de l’UTMB, mais grâce à ta vidéo j’ai eu l’impression de les vivre. Déjà le départ, je l’ai trouvé aussi émouvant (avec la petite musique qui accentue nos émotions ^^) alors j’imagine même pas à l’arrivée… Je suis très admirative de tous les participants que ce soit pour l’OCC, la TDS ou encore l’UTMB pour connaître des personnes qui les ont faite, je sais que ce n’est pas évident et qu’ils ont une volonté incroyable et un bon mental.
Ludo Pommeret
1 septembre 2016 at 22 h 00 minSalut Amélie,
Beau reportage photo bravo !
Sympa aussi la petite vidéo.
eh puis je ne suis pas si petit que ça 🙂
Il semble que tu ai apprécié cette découverte du monde du trail et même de l’ultra trail.
a+
Ludo
Amélie Tauziede
12 septembre 2016 at 18 h 23 minBonjour Ludo,
Je suis vraiment très honoré par ta visite 🙂
Oui je sais bien, c’était une façon de parler, tu te doutes bien !
Je n’ai pas eu l’occasion de te félicité en personne, mais j’en profite ici, un grand bravo pour cette performance 🙂
On a du surement du te le dire et le redire 😀
Oui c’est une belle découverte, cela donne envie, bien que je me limite au semi marathon pour mon jeune âge, un jour je passerai le cap du trail sur des petites distances
Merci pour ta visite 🙂
Elise
4 septembre 2016 at 20 h 57 minÇa devait être tellement génial de vivre cet événement!
Ces coureurs que ce soit le premier ou le dernier et meme ceux qui n’ont pas pu passer les barrières horaires sont des héros!
Amélie Tauziede
5 septembre 2016 at 8 h 18 minElise,
Je suis bien d’accord avec toi, ce sont tous des héros