Hello tout le monde,
Dimanche dernier, j’ai participé à mon premier triathlon format S à Villeneuve-sur-Lot. Avant de vous parler de ma course, j’aimerai vous parler de l’avant course. Le mois précèdent n’a pas été très productif niveau entraînement, puisque à une semaine du triathlon, le bilan n’était pas franchement folichon (3 semaines sans nager au lac, 3 semaines sans pédaler sur mon bolide…). La faute à mon organisation légèrement chaotique, deux fois deux déplacements de 3 jours où je ne pouvais pas m’entraîner et une semaine chez ma maman où j’ai quand même pu courir un peu dans les montagnes mais mes mollets étaient particulièrement douloureux . Bref une fois de retour de chez ma maman, je suis tombée malade (il manquait plus que ça !). Le lundi précèdent la course, j’ai nagé avec Nico au lac et ce fut une catastrophe et sachant que la natation a toujours été mon gros point faible, c’était mal parti ! Étant malade, j’ai préféré me préserver et je n’ai plus fait de sport jusqu’au jour j.
J’ai « cassé les pieds » à Nicolas pour trouver un autre triathlon après mon accident pour finalement arriver le jour j et me sentir absolument pas confiante. Pour le premier triathlon que je devais faire, je me sentais plus à l’aise car je savais que j’étais suffisamment allée nager en amont pour me sentir rassurée.
L'avant course
Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai très peu dormi, je me suis couché vers 00h30 et je me suis réveillée plusieurs fois pour me lever à 5h. J’étais toujours malade, je n’avais pas grand faim et j’avais particulièrement mal au ventre mais j’ai avalé deux morceaux de brioche que ma maman avait acheté chez mon boulanger préféré et un verre de lait (sans commentaire sur le petit-déjeuner non sportif). Nico s’est levé à 6h et nous avons pris la route vers 6h40, dans la voiture, je n’arrêtais pas de cogiter et me poser des questions. Nous sommes arrivés sur place vers 8h20, nous avions très peu de temps pour récupérer les dossards et poser les vélos au parc à vélo. J’ai commencé par me rendre compte aux toilettes que j’avais un début de règles (on adore). D’où les douleurs au ventre, même si ça devait être aussi mélangé au stress. Il faut savoir que quand on rentre dans le parc à vélo, tout un tas de règles « chiantes » sont à respecter, pardonnez-moi mon langage, mais sur le coup, j’ai trouvé ça vraiment relou et ça te met tout de suite dans le bain de la compétition . Il fallait donc mettre son porte dossard à la taille, attacher son casque sur la tête et être en trifonction. Nicolas m’avait déjà plus ou moins briefé là dessus. Le staff de la course a inscrit au marqueur notre numéro de dossard sur le mollet et le bras gauche. Une fois le contrôle ok, je suis rentrée sur le parc à vélo et les galères ont commencé ! Je me suis rendue compte, que je n’avais pas rempli mes bidons d’eau (bonjour la débutante). Bien évidemment, je suis arrivée avec mes chaussures de run aux pieds et j’ai oublié de prendre une seconde paire pour sortir du parc, je me suis donc retrouvée comme une clocharde pieds-nus pendant 1h haha !
Une fois hors du parc, j’ai fait part à Nicolas que j’avais oublié de laisser mon paquet de mouchoirs avec mon vélo… je vous laisse imaginer sa tête pleine de désespoir ! Nous devions attendre que le triathlon XS soit terminé pour pouvoir prendre le départ du nôtre. Depuis ma brioche je n’avais rien mangé d’autre alors en attendant patiemment notre départ, j’ai avalé une compote avant le départ à 10h15.
La course
Nicolas m’avait promis qu’il ferait du début à la fin la course à mes côtés. Le départ se faisait dans l’eau, il y avait les femmes à gauche et les hommes à droite. Je me suis placée bien à l’arrière, car j’avais peur de prendre des coups. Le début fût lancé, c’était parti, je ne pouvais plus reculer. Nicolas m’a rejoint après le départ pour se mettre à ma gauche. Lorsque j’ai aperçu la bouée signifiant qu’il fallait tourner, je me sentais bien, peu de temps après j’ai voulu tousser et en me retenant, j’ai toussé sous l’eau et j’ai bu la tasse. Contrainte de m’arrêter, je n’arrivais plus à m’arrêter de tousser, j’ai enfin fini par reprendre mon souffle et je suis repartie, pour sortir de l’eau après 19min25S et 809m.
2min56 de transition pour enfiler mes chaussettes, mettre mes chaussures, mon casque et prendre mon vélo. Juste avant de commencer le vélo, Nico m’a filé un bidon (heureusement, il a bien anticipé le coup). Le drafting (se mettre dans la roue de l’autre) était interdit, il fallait se placer à environ 7 mètres les uns des autres et il fallait doubler franchement car la circulation n’était pas coupée. Après quelques kilomètres, j’ai commencé à ressentir le besoin de sucre, j’ai donc demandé à Nico de me passer une compote et au moment de la saisir j’ai renversé une grande partie sur mon guidon, mon bras et mon mollet #boulet 😀 ! Le parcours était vallonné mais je n’avais pas signé pour deux côtes qui m’ont cassé clairement les pattes. Nico me disait: regarde comme c’est beau ! et moi je lui disais: m’en fous ! C’est dur, ça me saoule ! À ce moment précis si l’on devait me décerner une médaille, ce serait celle de la championne des râleuses 🙂 ! Puis vinrent la descente et une nouvelle montée courte mais bien raide. Dans les derniers kilomètres, je commençais à avoir chaud et c’est à ce moment que j’ai entendu mon prénom crier depuis une voiture « Allez Amélie, allez ! » J’ai répondu « merci » avec une voix particulièrement timide. Alors ça alors, c’était surprenant car je n’avais pas mon prénom d’inscrit sur mon dossard et personne n’était au courant que j’allais m’aligner sur mon premier tri. Finalement c’est ma trifonction qui a permis à Fanny de me reconnaître. Fanny si tu passes par là, merci infiniment pour tes encouragements qui m’ont particulièrement touchés car ils sont rares et précieux sur ce type de course ♥ J’en termine avec le vélo après 24,8 kilomètres en 57min08.
1min55 de transition pour poser mon vélo, enfiler mes Saucony, ma casquette et hop c’est parti pour la course à pied. Après 50 mètres Nicolas m’a fait remarquer que mon porte dossard n’était pas du tout ajusté et si ça continuait j’allais le retrouver à mes chevilles. Avec une technique approximative Nicolas a réussi à resserrer la ceinture tout en courant … quand même j’aurai pu régler ma ceinture avant le départ ! C’est à ce moment là que j’ai compris pourquoi c’est le sport le plus ingrat. Il faisait chaud, le parcours n’avait pas un pet d’ombre, je mourais de soif et Nico pestait car je n’avais presque pas bu sur le vélo (oups). Je me suis accrochée tant bien que mal, sur les derniers 200m. J’ai d’ailleurs été marquée par cet homme qui une fois doublé a tout donné pour finir devant à la ligne d’arrivée, il n’a pas du apprécié de se faire doubler par une jeunette ! Ahh les hommes et leur égos surdimensionnés ! Quel macho je me suis dit ! J’en termine avec la course à pied au bout de 4,8 kilomètres en 27min,08s et je me suis écroulée au sol.
Bilan et l'après course
Me voilà finisher de mon premier triathlon en 1H48 ! Vous avez été nombreux à me demander si j’allais en faire d’autres, la réponse est oui mais pas tout de suite. J’ai été particulièrement marqué par cet atmosphère très compétition que dégagent certaines compétitions en tri « (carton jaune si tu retires ton casque trop tôt) », « eh Jeannot il faut se détendre un peu ! » Pour ma part, ça ne m’est pas arrivé mais ça m’a fait glousser d’entendre ça sur le triathlon XS. Aussi, je n’étais pas venue pour faire un temps/ classement, vous commencez à me connaître, mais en course à pied, j’ai pris l’habitude d’arriver dans les moyens et ça m’a toujours bien allé. Or là, quand tu arrives 107 sur 127 participants dont la majorité sont des guys, avec 80% de clubs, le premier réflexe que tu as, c’est de te dire, mais je suis si nulle que ça? !
Oui, j’ai eu cette pensée un peu bête et négative, je l’ai faite pour moi cette course et peu importe la place que j’ai eu, le classement, le chrono, ce qui compte c’est que je sois allée au bout. Je suis fière de moi et de mon parcours de sportive amatrice que suis ! Je n’ai rien d’une championne, il y a 5 ans je ne faisait pas de sport et maintenant je suis une bébé triathlète, quand je vois d’où je pars dans le sport, je me dis que j’ai fait du chemin. J’aime beaucoup l’idée de pratiquer 3 sports complémentaires. Finalement, ce triathlon me conforte dans mon idée, comme vous le savez, je n’ai jamais été fan des « c’est quoi ton temps » sur un triathlon c’est d’autant plus difficile de se faire une idée de son « niveau » puisque chaque triathlon a son format en terme de dénivelé, distance vélo et emplacement du parc à vélo…) La seule chose que l’on doit retenir dans un triathlon, c’est la découverte de nos capacités, le dépassement de soi !
L'équipement
Le Triathlon c’est chouette mais l’investissement pour un bon équipement peut vite s’envoler en terme de budget. J’ai une chance énorme d’être accompagnée par des marques et d’être équipée pour cette première course.
D’ailleurs mention spéciale pour ma Garmin Fenix 5S que j’ai utilisé en fonction « triathlon », ce mode est génial et super complet. Ce mode affiche chaque détail et il suffit d’appuyer sur un bouton pour passer à la transition. C’est hyper intuitif et j’en suis ravie !!! Enfin, toujours très heureuse de mon vélo Avail Liv que j’ai depuis un an maintenant, j’ai également pu tester une trifonction Liv, dont je suis particulièrement satisfaite. Toutefois si il y avait un point d’amélioration à lui apporter, ça serait les poches arrières, qui sont très limites.
Enfin pour clôturer ce billet j’ai envie de remercier mon chéri avec qui je partage mes sports, ne croyez pas que c’est toujours tout rose, on se fâche parfois au sujet du sport, mais je peux dire que je suis heureuse qu’il ait été là pour m’épauler et m’encourager durant la course dimanche. J’étais si fière de lui ce matin lorsque je l’encourageais pour son triathlon M ♥
N’hésitez pas à me partager vos expériences triathlon dans les commentaires, je suis vraiment preneuse et je serai ravie de vous lire 🙂
2 Comments
Zoé
7 août 2018 at 10 h 33 minHello Amélie!
Dis donc, quel CR! En le lisant je me suis souvenue de cette sensation tellement désagréable de devoir faire quelque chose en étant bien malade. C’est génial d’avoir quand même participé et terminé dans des conditions comme ça.
Pour moi, le triathlon c’est pas demain la veille! Même si j’adore courir, j’apprécie beaucoup moins le vélo et je nage comme une enclume. Je flotte, je bouge, mais bon, c’est pas très efficace.
Autant à vélo qu’en nageant, en fait, je crois que j’ai tellement peur que je ne prends absolument aucun plaisir. Mais en te lisant je me dis que peut-être que l’envie me prendra un jour. On verra bien!
En attendant, continue de partager avec nous tes aventures sportives, ça motive!
Bonne journée 😉
Mes objectifs sportifs en 2019 – Amélie Tauziede
9 février 2019 at 18 h 23 min[…] précises et je sais que je dois m’y préparer un minimum. En 2018, j’ai participé à mon premier triathlon format S et cette année j’ai envie de vais passer un cran au dessus c’est pourquoi je vais […]